Louis-Philippe Therrien, notre jeune professionnel du jour, dirige les opérations chez Bonanza Gardens tout en travaillant parallèlement à développer son entreprise immobilière en Floride durant les mois d’hiver. Quelle fut l’inspiration derrière ce double rôle professionnel? À lire dans le profil du jour..
Résumez en quelques mots votre travail. Je divise mon temps entre différents projets. Je dirige les opérations dans l’est de l’Ontario et au Québec pour Bonanza Gardens, une entreprise manufacturière qui approvisionne, gère et offre ses services à d’importants détaillants. C’est une niche qui est exceptionnelle et très excitante! Puisque le marché des fleurs est moins important pendant nos longs hivers, je profite de cette période pour développer mon entreprise immobilière en Floride. Entre la vente de fleurs et acquérir de l’immobilier, je consacre beaucoup de temps à un projet philanthropique qui s’appelle « Let’s Bond », dont l’objectif est de briser les tabous entourant la maladie mentale.
Pourquoi avez-vous commencé à travailler pour cette compagnie? Quelle fut l’inspiration de ce choix de carrière? J’ai commencé à travailler dans l’industrie des fleurs alors que j’étais étudiant à Ottawa. Mon amour pour la gestion et les fleurs a évolué vers les opérations au fil des années. C’est un domaine qui rend les gens heureux et qui me permet de m’amuser.
Quelle est la meilleure partie de votre travail sur une base quotidienne? Quelle est la plus laborieuse? La meilleure partie pour moi est le fait que je n’ai ni bureau ni routine et que j’ai d’abondants face à face avec toutes les personnes concernées; fournisseurs, partenaires et clients. J’ai besoin d’interactions directes. Le commerce botanique est saisonnier, avec une forte haute saison et une longue basse saison. La gestion de ce temps calme est certainement le défi le plus important à relever. Entre l’immobilier en Floride et Let’s Bond je réussis presque à combler toute cette saison.
Où vous voyez-vous dans 5 ans? Celle-ci est difficile. Je ne réfléchis habituellement pas si longtemps à l’avance. J’espère avoir fait le tour du monde au moins une fois.
À quoi ressemble le succès pour vous? Le succès pour moi c’est l’équilibre parfait entre la santé et les affaires. C’est la capacité de vivre une vie saine et active tout en menant de front une entreprise, et non à l’inverse, lorsque le travail mène votre vie et a un impact sur votre santé.
Quel est le souvenir le plus mémorable de votre carrière? Cela ne faisait pas partie de ma carrière à l’époque, mais j’ai remporté le championnat du monde junior de ski alpin quand j’avais 15 ans. J’ai eu la chance de vivre ce que c’était d’être le #1 pour une journée dans sa vie. Ça m’a donné la confiance et la volonté de retourner au sommet peu importe ce que j’entreprends.
Avez-vous un conseil à donner aux autres jeunes professionnels? De travailler dur ne passe jamais inaperçu. Tenez-vous-en à ce que vous aimez, parce que si vous n’êtes pas passionné vous ne serez jamais #1.
Appuyez-vous un ou des organismes de bienfaisance? Si oui, lequel ou lesquels et pourquoi est-ce important pour vous? J’appuie la Fondation des maladies mentales. C’est une cause qui touche à peu près chacun de nous de près ou de loin à un moment de notre vie. Nous travaillons à briser les tabous et à créer une culture d’entraide auprès des individus atteints de la maladie, ici à Montreal. Si nous pouvons encourager le plus de gens possible à s’informer sur le problème, nous réduirons ainsi la souffrance et la perte de productivité.
Qu’est-ce qui est notable pour vous? La générosité, l’intégrité et l’audace.
Blackberry, iPhone, Android ou autres ? iPhone.